Les dessous de Darwin (part. I)

Vingt-cinq jours passés à Darwin, et autant de ballades dans la ville réalisées. Petit tour d’horizon des lieux, visites et activités à découvrir.

 

Réserve de Casuarina – Direction plein nord en Australie, il y a Darwin ; et tout au nord de Darwin il y a la réserve de Casuarina, zone sauvage implantée entre la mer et le fleuve. Elle est constituée d’une alternance de plages, plaines abandonnées et marécages « piquants ». Et partout des oiseaux qui s’envolent à notre passage. Cet endroit est aussi le refuge de petits groupes aborigènes de la tribu Larrakia, les premiers habitants de la région. La légende dit que l’esprit de la femme du premier homme Larrakia se cache dans les dunes pour surveiller son mari et a besoin d’une petite couverture végétale pour rester inaperçue.

 

Plage de Rapid Creek– Sans doute la plus belle plage de Darwin. A marée haute (et ce n’est pas des petites marées : 7m de différentiel), les arbres semblent flotter dans l’eau et une petite balade dans l’espace vert environnant ou un barbeuc’ de nuit s’imposent. A marée basse, on découvre des rochers plats, rouillés par la mer. Blanc, jaune, orange, rose et rouge, les couleurs sont magnifiques. Et pour les collectionneurs c’est aussi l’occasion de ramasser coquillages et coraux.

 

East Point Reserve – Avec sa piste cyclable qui fait le tour de la réserve, on ne pouvait que prendre des vélos pour la parcourir. On a longé des falaises jaunes qui s’effritent, parcouru un chemin de mangrove et entrevu nos premiers wallabies !

 

Lake Alexander – A l’entrée de l’East Point Reserve se trouve le Lake Alexander, seul endroit à Darwin où l’on peut se baigner ! Aussitôt su, aussitôt testé, aussitôt approuvé. On étend nos serviettes à l’ombre d’un palmier et on plonge dans l’eau chaude du lac. Le week-end les habitants y viennent faire leurs longueurs, du stand-up paddle ou du canoë.

 

George Brown Darwin Botanic Gardens – Au milieu de la ville se cache un énorme parc regroupant plusieurs ambiances (potager, forêt humide, désert, serre pour plantes suspendues) et qui comprend une importante collection de la flore australienne. Un petit café installé dans une ancienne église nous accueille à l’entrée du parc. En revanche les nombreuses fontaines d’eau indiquées sur le plan n’existent pas… Ou comment transformer une petite promenade en véritable ballade de la soif.

 

Charles Darwin National Park–  Après une demi-heure de vélo, on atteint le parc dont seule une toute petite partie est accessible au public, l’autre étant une zone protégée remplie de mangroves. A peine arrivés, on remarque des bunkers dont un est aménagé en exposition sur la 2nde guerre mondiale. Plus loin, des pistes de VTT permettent de découvrir un peu plus les lieux. Mais la quantité affolante d’insectes a rapidement eu raison de nos jambes. Il ne reste plus que nos mains pour nous gratter.

 

Bicentennial Park – Parc le long de la mer où s’étalent divers éléments commémoratifs de la 2nde guerre mondiale : canons, monuments aux morts, plaques et panneaux informatifs. Les étranges bancs sont l’occasion d’un goûter cookies, achetés en promotion pour l’ANZAC Day, journée dédiée en Australie et Nouvelle-Zélande à leur alliance durant la guerre. Il est à noter qu’à cette époque, Darwin était l’avant-poste militaire de l’Australie et que la ville, qui ne comptait alors que 6000 habitants, n’était majoritairement peuplée que de militaires.

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