24H Chrono

Embarquement immédiat à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle : direction Darwin, Australie. 24h de vol et deux escales. Assis dans l’immense salle d’attente, l’A380 nous nargue de l’autre côté de la vitre et la nostalgie pointe son nez.

Un dernier air de piano et nous voilà à l’intérieur du monstre de technologie capable de propulser jusqu’à 853 personnes (réparties sur deux étages) dans les airs en quelques secondes. Accolés à notre hublot, nous voyons peu à peu Paris disparaître à travers les nuages.

Paris – Dubaï

Après avoir écouté attentivement les consignes de sécurité (version arabe comprise), nous sommes fin prêts pour notre 1er repas aérien en tête à tête avec Nerve, film traitant de la place des réseaux sociaux dans notre vie et la façon dont ils déshumanisent et déresponsabilisent la société. Ensuite, place au dodo jusqu’à la fin du vol avec un atterrissage musclé (clairement, tous les pilotes ne maîtrisent pas l’A380).

Escale à l’aéroport de Dubaï le temps de trouver notre deuxième vaisseau, frère jumeau du précédent.

Dubaï – Singapour

Nos comportements sont à l’opposé de nos plans « anti-jetlag », à savoir « ne commencer à dormir qu’à la fin de notre deuxième vol et durant tout le troisième ». Aussitôt installés, le sommeil reprend le dessus et le décollage passera inaperçu.

Au réveil, repas du midi aux saveurs asiatiques : salade de soja en entrée, poulet poivre ou crevettes sautées en plat et mousse crémeuse au mascarpone avec coulis de caramel en dessert (petite touche européenne parce que bon, quand même, faut pas déconner). Petite note pour les amateurs d’eau pétillante : à Dubaï et Singapour on n’en trouve qu’en soda, servi dans une canette noire et jaune…

Quant au choix des films qui nous ont tenus compagnie pour ce trajet, il y a eu divergence d’opinion. Bridget Jones Baby d’un côté et Land of Mine de l’autre. Visionnage confirmé des deux côtés et communications internes rompues temporairement.

Escale à l’aéroport de Singapour, au look très 70’s. Nous récupérons nos bagages, faisons tamponner nos passeports et sautons dans le dernier avion.

Singapour – Darwin

Exit Emirates Airline et l’A380. Le confort offert par le nouveau transporteur et le repas servi nous rappellent que ce vol sera moins long que les précédents (5h tout de même…).


S’il est communément admis que les français ont mauvaise réputation en Australie, la compagnie JetStar dépasse ces clichés. Juste avant le décollage, une hôtesse parcours le couloir avec une liste de noms manifestement VIP (dont nous faisons partie, probablement grâce à notre qualité d’étranger). Les heureux élus ont ainsi droit à un pack de voyage incluant une couverture, un bandeau de nuit pour les yeux, des bouchons d’oreille, un coussin gonflable, une brosse à dent avec son petit dentifrice, du baume à lèvres, de la crème pour les mains, un stylo et… une paire de chaussettes. Merci JetStar !


L’arrivée se profile et l’impatience nous gagne. Atterrissage et passage à la douane pour une séance de questions des plus clichées :

 « Hum vous êtes là pour un an. Vous avez pris un visa travail-vacances n’est-ce pas ?
Oui, tous les deux.
Et je vois que vous venez de France. Transportez-vous dans vos valises du fromage, des saucisses ou du foie gras ?
Non pas du tout.
OK, bon séjour en Australie. »

La frontière passée, nous voilà arrivés dans la moiteur de Darwin. Photo de crocodile en poche on quitte définitivement l’aéroport. Le voyage peut commencer.

 

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. Mom dit :

    On attend la suite avec impatience 😊

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